2013 mars 31

Lettre reçue des infirmières libérées qui s'occupent de moi depuis plus de 11 années

Voici le document : Lettre_RAR_recue_Chazal_Gatelier_270213_Page_01.jpg

C'est amusant, pour le moins ! Enfin, si on peut dire. Depuis un peu plus d'une année, c'est Sandrine Chazal qui remplacé Michel Herniot. Elle-même avait rejoint Martine quatre années plus tôt. Mais en raison de son départ, il lui fallait trouver une remplaçante. C'est pour cela que Sandrine Chazal est devenue le binôme de Martine Gatelier. C'est Sandrine Chazal qui était de service la semaine du 15 au 21 mai 2012, et le 17 mai, j'étais admis en urgence au CHU de Poitiers en raison d'une surinfection d'escarre à l'ischion droit. J'ai échappé de peu aux ravages de la septicémie, entre autres. À l'époque, lorsque je suis rentré chez moi le 2 juillet, j'étais trop fatigué pour débattre de ce problème avec Sandrine Chazal. Par contre, je gardais cela sous le coude.

Par contre, ce 22 janvier 2013, j'ai envie de ressortir cela. En effet, venant de rentrer chez moi ce 2 janvier 2013, c'est Martine Gatelier qui est de service. Elle me fait tout un fromage parce que je n'ai pas de protocole de pansement pour soigner la plaie qui reste à cicatriser. C'est vrai que le médecin qui m'autorise à rentrer chez moi aurait dû, mais, en toute bonne foi, il me laissait aux mains expertes de ces professionnelles dont je lui avais vanté les qualités. J'ai eu droit à mon lot de reproches en tout genre. C'est pourquoi, à mon tour, j'ai demandé à Martine Gatelier comment vous pouvez procéder pour accélérer l'entrée en compétences de Sandrine Chazal. Qu'est-ce que je n'avais point dit-là. C'est comme si un orage extrêmement violent c'était d'un seul coup abattu sur ma chambre. Martin Gatelier a très mal accueilli mon propos car elle l'a ressenti comme une remise en cause de son binôme avec Sandrine Chazal. Je lui ai alors expliqué que je voulais simplement ouvrir le dialogue, mais vraiment cette fois, afin que nous puissions avoir une discussion d'adultes à ce sujet. Elle est partie courroucée, estimant que je devais avoir cette conversation avec Sandrine Chazal. Moi qui avais pensé bien faire comptant sur son esprit modérateur pour tempérer une réunion qui aurait pu être un peu houleuse dans sa première partie. Voilà, je me retrouvais en situation délicate.

Lorsque Sandrine Chazal a prie la semaine le mardi 8 janvier, j'en ai pris pour mon grade. Elle estimait que si j'avais un problème avec elle, c'est à elle que je devais d'abord en parler. Oui, en fait dans une situation normale lorsque l'on a affaire à une personne avec laquelle on peut discuter, mais Sandrine Chazal avait montré à plusieurs reprises, un peu à la manière d'une adolescente attardée, ses limites dans la discussion, cela se terminant par un retentissant : « c'est comme ça ! » ponctué d'un grand coup de talon de bottes très sonores sur le parquet. C'est pour cela que j'avais commencé à parler de ce sujet avec Martine Gatelier.